L’ONU retire les Casques bleus gabonais de la République centrafricaine après des allégations d’abus sexuels

L’ONU a renvoyé chez eux les 450 soldats gabonais de sa mission de maintien de la paix en République centrafricaine et a ouvert une enquête après des allégations d’abus sexuels sur cinq filles.
La mission, connue sous le nom de MINUSCA, a déclaré que les allégations concernaient des soldats de la paix gabonais non identifiés opérant dans le centre du pays.
Le ministère gabonais de la Défense a déclaré avoir également ouvert une enquête.
“Si les allégations s’avèrent vraies, les instigateurs seront traduits devant un tribunal et jugés avec une extrême rigueur“, a indiqué le ministère.
La République centrafricaine, riche en diamants, en bois et en or, a du mal à trouver la stabilité depuis qu’une rébellion de 2013 a renversé l’ancien président François Bozizé.
La violence a éclaté depuis que les élections de décembre ont vu le président Faustin-Archange Touadera remporter un nouveau mandat, un résultat contesté par une coalition de milices.
Des allégations d’abus sexuels ont harcelé la mission des Nations Unies au fil des ans.
L’ancien chef de la MINUSCA, Babacar Gaye, a démissionné en 2015 au milieu d’allégations d’abus sexuels contre des soldats de la paix, dont de nouveaux cas sont apparus en 2016. La République centrafricaine n’est pas seule.
En République démocratique du Congo, des dizaines d’allégations similaires ont été faites en 2017.
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