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Une cheffe belgo-congolaise ouvre la première chocolaterie artisanale du Sénégal

Une cheffe belgo-congolaise ouvre la première chocolaterie artisanale du Sénégal

Forcée par la pandémie de COVID-19 d’abandonner son projet d’ouvrir un restaurant, Danuta Nganko, une cheffe belgo-congolaise de Dakar, la capitale du Sénégal, s’est lancée dans une entreprise encore plus savoureuse : devenir le premier chocolatier gastronomique du pays.

« Quand la COVID a commencé, toutes mes activités se sont arrêtées », a-t-elle déclaré. « J’ai pensé à travailler avec un produit et j’ai pensé : « Pourquoi pas du chocolat ? » … Parce que j’aime beaucoup les cuisines techniques, j’ai pensé que c’était pour moi. »

Depuis lors, Danuta Nganko a réalisé un nouveau rêve avec l’ouverture de Venko – la première et unique entreprise de chocolat artisanal du Sénégal.

En fusionnant le chocolat belge avec des ingrédients d’origine locale tels que le bissap, ou la fleur d’hibiscus, et le moringa, Danuta Venko s’est rapidement forgé une réputation de mélange de saveurs uniques avec une présentation élégante, faisant du chocolat de Nganko un délice convoité parmi les amateurs de confiserie du Sénégal.

« L’idée est de prendre un chocolat très classique et de le travailler avec des saveurs locales », a déclaré Danuta Nganko avant la Journée mondiale du chocolat le 7 juillet. « J’espère qu’à l’avenir, mon travail pourra aider à mettre un peu ces saveurs à la mode. »

Nommé d’après une boulangerie établie par les parents de Danuta Nganko pendant son enfance – une fusion des noms de famille du couple – Venko a traversé l’épidémie de COVID-19 en se penchant fortement sur les livraisons et la restauration pour des événements.

Bien que manquant de la culture cacaoyère d’autres puissances régionales comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, la stabilité du Sénégal en a fait une destination attrayante pour les investisseurs et les entrepreneurs, dont Danuta Nganko.

« Je pense que le prochain défi sera d’habituer les clients sénégalais à acheter du chocolat au quotidien », a-t-elle déclaré. « Ils n’achètent pas encore de chocolat comme c’est le cas en Europe et à en savourer un carré, mais nous y arriverons. »

Publié le 7 juillet 2021 à 16 h 30 min par Rédaction

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