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ExxonMobil investit 50 millions de dollars dans l’étude sismique du bassin de Namibe

ExxonMobil investit 50 millions de dollars dans l’étude sismique du bassin de Namibe

La multinationale ExxonMobil a déclaré le 7 octobre avoir investi 50 millions de dollars dans l’évaluation sismique des blocs en eau profonde du bassin de Namibe. Les contrats ont été signés avec le concessionnaire national angolais et la société Sonangol.

Les trois contrats de services que l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) a signé le 7 octobre avec ExxonMobil et Sonangol Pesquisa & Produção permettent d’augmenter la zone d’exploration offshore de 17.800 km2 supplémentaires.

Les accords permettront d’identifier le potentiel des ressources en hydrocarbures dans le bassin de Namibe, une zone maritime encore inexplorée en Angola.

Le directeur général d’ExxonMobil en Angola, André Kostelnik, a déclaré que « la première phase d’exploration, d’une durée de trois ans, consiste à acquérir et à évaluer des données sismiques. Le travail sera effectué en étroite collaboration avec le concessionnaire et les dépenses estimées sont de l’ordre de 50 millions de dollars. ».

Une première étape décisive

Les blocs d’eau profonde 30, 44 et 45 sont situés entre 50 et 100 kilomètres au large de la côte angolaise, entre 1 500 et plus de 3 000 mètres de profondeur.

Selon le président de l’ANPG, Paulino Jerónimo, après l’évaluation sismique, le traitement des données acquises, puis le forage des puits seront effectués.

« Ce n’est qu’alors que nous saurons si nous avons réussi ou non. C’est lors de cette phase, la première phase, que l’on découvre le potentiel », a-t-il déclaré aux journalistes.

Les travaux d’exploration sont à la charge de l’opérateur, dans le cas d’ExxonMobil qui détient une participation de 60% dans le bloc, avec Sonangol Pesquisa & Produção les 40% restants.

« À ce stade, nous avons un accord dans lequel Exxon investira au nom de Sonangol et, en cas de découverte, Sonangol paiera les frais d’exploration et de développement avec le pétrole produit », a déclaré Paulino Jerónimo.

Des possibilités dans d’autres bassins

Le ministre des Ressources minérales et du Pétrole, Diamantino Pedro Azevedo, a souligné, pour sa part, que l’activité pétrolière en Angola n’a pas été stoppée, soulignant l’effort du secteur pendant la phase pandémique.

« Une partie de l’activité a été restreinte, une autre même suspendue, essentiellement le forage, qui était la plus touchée », a-t-il dit, ajoutant que les restrictions imposées par la pandémie Covid-19 ont entraîné une légère baisse de la production.

Selon Paulino Jerónimo, d’autres contrats seront bientôt signés avec d’autres opérateurs pour les bassins de Namibe, de Kwanza et du Congo.

Publié le 8 octobre 2020 à 14 h 42 min par Rédaction

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