A LA UNE

Emmanuel Macron indique que des violations des droits « intolérables » se produisent au

Emmanuel Macron indique que des violations des droits « intolérables » se produisent au

Le président français Emmanuel Macron a déclaré que des « violations intolérables des droits de l’homme » avaient lieu au Cameroun, une semaine après que 22 personnes aient été tuées par des hommes armés vêtus de tenues militaires dans un village au cœur d’une insurrection séparatiste.

C’est lors du salon de l’agriculture, qui se tient actuellement à Paris, que le président Macron a réagi sur les tueries perpétrées au Cameroun, après l’interpellation d’un homme dans la foule.

« Je vais appeler le président Biya la semaine prochaine et nous mettrons le maximum de pression pour que la situation se termine », a déclaré le président français.

Lorsque l’homme de la foule a crié : « La France ne doit pas soutenir les dictateurs », Emmanuel Macron a rétorqué : « La France a un rôle compliqué en Afrique. Quand la France dit qu’un dirigeant n’a pas été élu démocratiquement, les Africains nous répondent : pourquoi vous en mêlez-vous ? Je fais pression sur tout le monde, je travaille avec l’Union africaine pour faire pression. »

Les coupables de l’attaque non identifiés

Des hommes armés vêtus d’uniformes et de masques militaires ont tué 22 personnes lors d’une attaque le 14 février dans un village de l’ouest du Cameroun, tuant des femmes et des enfants et en brûlant d’autres chez eux, ont annoncé les Nations Unies.

L’armée camerounaise se bat depuis 2017 contre des milices anglophones cherchant à former un État dissident appelé Ambazonie au milieu des plantations de cacao et des forêts de l’ouest du Cameroun.

Comme les combats se sont intensifiés, les abus des deux côtés se sont multipliés, affirment des témoins et des groupes de défense des droits.

Les combats constituent la menace la plus grave pour la stabilité du pays producteur de pétrole et de cacao depuis que le président Paul Biya a pris le pouvoir il y a près de 40 ans.

On ne savait pas encore qui est responsable de l’attaque à Ntumbo, dans la région nord-ouest du Cameroun, près de la frontière nigériane. Dans un communiqué, les séparatistes ont blâmé l’armée. De son côté, cette dernière a nié toute implication.

Publié le 24 février 2020 à 17 h 29 min par Rédaction

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.