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Trafic de carburant au large des côtes gabonaises

Trafic de carburant au large des côtes gabonaises

Chaque action a des conséquences. La hausse du prix du carburant constatée depuis plusieurs mois semblent bien être à l’origine d’un trafic de carburant que les autorités gabonaises ont bien du mal à arrêter. En effet, une enquête est en cours afin de percer le mystère d’un cargo-citerne qui approvisionnerait des entreprises gabonaises en carburant. Un cargo astucieusement placé dans les eaux internationales et qui vendrait son précieux trésor deux fois moins cher que les cours officiels au Gabon. L’affaire fait parler depuis plusieurs mois, mais aucune action concrète n’a encore été mise en œuvre.

 

L’augmentation du prix du carburant est une mauvaise nouvelle pour les ménages et les entreprises. Certaines d’entre elles ont toutefois trouvé la solution puisqu’elle se ravitailleraient dans les eaux internationales grâce à un cargo-citerne battant pavillon sierra-léonais. Le lièvre a été levé par plusieurs médias, et les premiers éléments de l’enquête montrent que le carburant y est vendu deux fois moins cher 330 FCFA le litre, contre 660 FCFA au Gabon.

 

L’affaire embarrasse les autorités, car même s’il s’agit d’un détournement clair des droits de douane, le cargo ne peut pas être saisi. Il se trouve, en effet, dans les eaux internationales, hors de portée juridique des douanes gabonaises. Il existe malgré tout une solution pour mettre fin à ce trafic d’un nouveau genre. Les entreprises qui viennent s’alimenter dans les eaux internationales devraient déclarer le carburant qu’elles font entrer au Gabon. Or, elles ne le font pas. Juridiquement, il existe des moyens d’agir, mais l’enquête semble piétiner.

 

Plusieurs entreprises ont déjà été entendues par les enquêteurs, mais aucune sanction ni même action n’a été prise à l’heure actuelle. Un manque de réponse qui ne fait que conforter les trafiquants dans leur désir de jouer avec les règles du droit pour un enrichissement qui détonne.

Publié le 30 octobre 2019 à 8 h 09 min par Rédaction

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