Intégration régionale : un nouveau document stratégique dévoilé
L’atelier de restitution du Document de stratégie d’intégration régionale de l’Afrique centrale pour la période 2019-2025 (DSIR-AC) qui s’est tenu ce lundi 16 septembre au Cameroun a dévoilé tous ses secrets. Un document qui suscite « beaucoup d’espoir, d’intérêt et d’attention » et qui contribuera sans nul doute à « aacélérer l’intégration en Afrique centrale » selon Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Économie, de la planification et de l’administration du territoire, également gouverneur de la Banque africaine de développement pour le Cameroun.
Le Document de stratégie d’intégration régionale de l’Afrique centrale pour la période 2019-2025 concerne sept pays (dans l’ordre alphabétique): Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo et Tchad. Un document qui doit « accélérer l’intégration en Afrique centrale » selon Alamine Ousmane Mey, gouverneur de la Banque africaine de développement pour le Cameroun, qui a ouvert l’atelier de Yaoundé (Cameroun).
Le texte a été élaboré en tenant compte des changements institutionnels qui ont touché la Banque africaine de développement. Un modèle de conception souligné par Ousmane Doré, directeur général de la région Afrique centrale à la BAD. Ce dernier assure que « Cette stratégie d’appui à l’intégration régionale tient compte du contexte socio-économique actuel de la région, de ses défis et faiblesses, mais aussi, de ses forces et opportunités. Il propose de tirer parti des avantages comparatifs de la région, notamment de ses abondantes ressources forestières et minières, de ses diverses zones écologiques et sa situation géographique stratégique ».
L’objectif affiché est de stimuler l’économie tout en veillant à un « développement plus équitable et durable, qui contribuera à réduire les facteurs de fragilité ». Le document a aussi été conçu en relation avec la CEMAC et la CEEAC afin de ne laisser aucun trou dans la raquette. Le besoin d’une meilleure intégration régionale se fait sentir et la période 2019-2025 aura une incidence très forte sur le futur de cette problématique importante pour chacun des pays de la zone.