Industrie minière : l’Angola veut attirer les investisseurs étrangers

Depuis l’arrivée au pouvoir de Joao Lourenço en 2017, l’Angola fait le pari de la diversification économique. Le pays entend profiter des formidables richesses de son sous-sol et de ne pas miser uniquement sur les diamants. Le phosphate, le fer ou encore l’uranium sont sur la liste des objectifs des pouvoirs publics si désireux de réussir dans leur entreprise qu’ils s’apprêtent à effectuer un tour promotionnel. Trois continents sont visés avec l’espoir d’attirer « rapidement » des investisseurs étrangers.

Le mois de septembre va être le théâtre d’une tournée un peu spéciale. Les autorités angolaises ont décidé de se rendre sur trois continents afin de promouvoir les mines ou plutôt les appels d’offres qu’elles s’apprêtent à lancer. L’industrie concernée n’est autre que les mines et la volonté de Luanda est de diversifier les ressources exploitées dans le pays. Actuellement, les mines de diamants sont toujours la ressource principale en ce qui concerne les minéraux exploités, et le pouvoir travaille à une ouverture bien plus large.

Ainsi, la bauxite, l’uranium et plus encore le phosphate et le fer sont considérés comme des priorités à faire émerger. Plusieurs appels d’offres vont être lancés en octobre et afin que l’opération soit la plus heureuse possible, les autorités angolaises ont décidé de se rendre successivement à Londres, Dubaï et Beijing en septembre. L’objectif est de rencontrer et d’attirer des investisseurs potentiels. La diversification est en marche, mais les diamants ne sont pas en reste puisque deux appels d’offres leur seront consacrés.

La tournée de septembre et plus encore les candidatures aux appels d’offres d’octobre permettront de prendre la température d’une diversification économique – quoique limitée en l’espèce aux ressources naturelles – nécessaire à l’évolution économique du pays. Une mine de fer et deux de phosphate sont sur les tablettes des prochains appels d’offres.