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Le Cameroun sanctionné par l’Organisation mondiale du commerce

Le Cameroun sanctionné par l’Organisation mondiale du commerce

Le Cameroun ne paye pas bien ses dettes. La chose est vraie au moins vis-à-vis de l’Organisation mondiale du commerce qui a signalé des arriérés depuis 2015. La presse camerounaise a eu vent d’un courrier du ministre du Commerce à destination du Premier ministre dans lequel la situation du Cameroun est explicitée. Le pays doit 180 millions de FCFA afin de régulariser sa position vis-à-vis de l’OMC et sortir des sanctions de catégorie III auquel il est actuellement soumis.

 

Chaque pays tente de donner la meilleure image possible à l’international. Dans cette perspective, il apparaît que le Cameroun ne joue pas en sa faveur en raison des bisbilles avec l’Organisation mondiale du commerce. Afin de faire partie de cette puissante organisation qui régit le commerce mondial et les différends entre pays membres, il est nécessaire de payer une cotisation annuelle. Un devoir qu’a omis de remplir le Cameroun depuis 2015 à en croire une lettre adressée par le ministre du Commerce au Premier ministre.

 

Dans cette missive en date du 5 mars, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, demande la « mise en conformité du Cameroun aux obligations de l’Accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce ». Autrement dit, il est indispensable de payer « les arriérés de cotisations de notre participation au budget de l’Organisation mondiale du Commerce s’élèvent à 138 millions de FCFA pour les années 2015, 2016, 2017 et 2018 ». A cette somme déjà importante s’ajoutent les 42 millions de FCFA dû à l’OMC au titre de la cotisation 2019.

 

Une opération indispensable afin de « retrouver ses droits au sein de l’Organisation ». En effet, le Cameroun est actuellement soumis à un régime de sanctions de catégorie III. Cela signifie que le pays ne peut plus bénéficier des activités d’assistance technique ainsi que des formations organisées par l’OMC. Le Cameroun devrait se mettre en conformité prochainement afin de ne pas subir des revers instiutionnels coûteux.

Publié le 11 mars 2019 à 12 h 03 min par Rédaction

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