Le Congo lance sa haute autorité de lutte contre la corruption

Le Président congolais a décidé de mettre les bouchées doubles dans la lutte contre la corruption, avec la création d’une haute autorité de lutte contre la corruption.
Jeudi 20 septembre, Denis Sassou Nguesso a approuvé la dissolution de l’actuelle Commission anti-corruption et le projet gouvernement de création d’une Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC). Elle aura pour rôle de « prévenir et réprimer plus efficacement les actes de corruption, de concussion et de fraude dans le pays ». Elle sera composée d’un président et d’autres agents dont la nomenclature est rappelée dans le corps du texte en examen.
« L’objectif de cette HALC est de rompre avec les mentalités déviantes et les comportements négatifs du passé, et ce dans le souci de prévenir et réprimer plus efficacement les actes de corruption, de concussion et de fraude », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Thiérry Lézin Moungalla. Il a rappelé la volonté « permanente » des autorités congolaises d’inscrire la lutte contre la corruption comme une priorité nationale.
La nouvelle institution est née sur les cendres de la Commission nationale de lutte contre la corruption et de l’Observatoire anti-corruption, elle aura fort à faire : l’ONG Transparency International classe le Congo comme l’un des pays les plus corrompus au monde – 161ème sur 180.
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