L’Angola pousse ses réformes économiques

Plongé dans une crise économique liée aux faibles prix du pétrole, l’Angola cherche des solutions pour réenclencher une spirale positive non dépendante de ses matières premières. Une loi vient d’être votée afin de faciliter les investissements étrangers dans le pays et les autorités ont fait appel au FMI pour bénéficier de son expertise. Un grand pas en avant étant donné les relations conflictuelles de ces derniers temps entre le FMI et l’Angola.
Confronté à une crise économique prolongée, l’Angola entend transformer son économie en profondeur et sortir ainsi d’une dépendance au pétrole. L’arrivée au pouvoir de Joao Laurenço est synonyme d’une transformation nécessaire qui devrait s’appuyer sur l’expertise du FMI. Aucun prêt ou demande d’aide n’a été formulé, mais le directeur général adjoint de l’institution a bien affirmé avoir « reçu une lettre des autorités angolaises demandant à nos services d’entamer des discussions sur un programme économique qui pourrait être soutenu par l’Instrument de coordination politique (ICP) ».
Il s’agit là d’une assistance technique qui doit renforcer les premières mesures prises par les autorités. Il y a quelques mois, l’interdiction pour les étrangers de quitter le territoire avec plus 10 000 dollars en poche a été levée. Le Parlement vient également de voter une loi, à l’unanimité, qui facilite la venue d’investisseurs étrangers. L’obligation de s’associer à un partenaire local a été supprimée et si l’ensemble des contours de cette nouvelle loi doit encore être dessiné en commission, le message vis-à-vis du reste du monde est clair.
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