Eto’o : un poisson d’avril qui ne passe pas

Le journal Jeune Afrique s’est attiré les foudres de Samuel Eto’o en raison de la publication d’une fausse interview de la star de football. Ne voulant pas passer à côté de la tradition de la fausse nouvelle du 1er avril, la rédaction de Jeune Afrique en a profité pour dresser un portrait peu flatteur de l’attaquant camerounais. Une blague qui n’a pas manqué de faire vivement réagir le principal intéressé.
Dans une interview publiée sur le site Jeune Afrique et intitulée « Pourquoi je suis candidat à la présidentielle camerounaise », les lecteurs de ce célèbre média ont appris avec une certaine surprise et incrédulité que le toujours actif Samuel Eto’o fils lorgnait la présidence de la république camerounaise. Une annonce faite à quelques mois du scrutin et quelques semaines après l’élection victorieuse au Libéria d’une (ancienne) star du ballon rond : George Weah. Un parallèle forcément évoqué dans la fausse interview qui a valu une réponse peu humble de la part du prétendu interviewé. « L’ancien attaquant George Weah, récemment élu président du Liberia, est-il un modèle pour vous ? Je dirais plutôt que Samuel Eto’o en est un pour George Weah. D’ailleurs Samuel Eto’o a dit non au Real Madrid, alors que George Weah a dit oui au Paris-Saint-Germain… ».
Un humour qui n’a pas du tout faire rire celui qui porte aujourd’hui les couleurs d’une équipe turque. Dans une réponse sur son compte Facebook, Samuel Eto’o dénonce des propos qui « portent atteinte à (s)on honneur et véhiculent de nombreuses allusions malsaines ». Parmi les propos visés sont notamment évoqués le rôle supposé de sa femme et de l’actuelle Première dame ou encore la crise dans les provinces anglophones.
Samuel Eto’o a réitéré son respect des institutions camerounaises et se réserve le droit de poursuivre le journal qui s’est clairement payé sa tête.
Read also
- Les femmes camerounaises se rassemblent pour exiger plus de représentation politique
- Le Cameroun se qualifie pour la Coupe du monde de handball féminin
- Les manifestants camerounais exhortent le président Biya à démissionner
- Afrique Centrale : la corruption mine toujours la sous-région
- Violence : des milliers de Camerounais fuient vers le Nigéria