Des opposants gabonais mis dehors après l’occupation d’un hôtel particulier de la famille Bongo

Des opposants appartenant à la diaspora gabonaise de France a pris d’assaut un hôtel particulier du 7e arrondissement de Paris, propriété de l’Etat gabonais. Ils ont été chassés par les forces de l’ordre.
Une trentaine de membres de l’opposition gabonaise en France ont envahi samedi soir un hôtel particulier parisien appartenant au président gabonais Ali Bongo. Les manifestants qui ont déclaré ne consentir à quitter les lieux qu’après la levée de la mesure d’interdiction de sortie du territoire délivrée contre l’opposant Jean Ping et délivrée seulement hier par la juge Marie Christine Lebama.
L’opposant a assuré n’avoir pas été informé au préalable de l’occupation de l’hôtel particulier à Paris.
La police française a dû intervenir pour faire évacuer le bâtiment « sans heurts, ni problèmes ». « Les opposants sont sortis à 01H05 » (00H05 GMT), rejoignant une vingtaine de sympathisants qui les attendaient dans la rue, a indiqué une source policière.
- Ping, qui se considère comme le véritable vainqueur de la présidentielle d’août 2016, a été convoqué par la justice gabonaise qui doit l’auditionner le 17 janvier en lien avec une affaire de « complot contre l’autorité de l’Etat ».
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