Les catholiques congolais demandent à Kabila de s’engager à ne pas rester au pouvoir

Un an jour pour jour après la fin du mandat de Joseph Kabila, la Conférence des évêques lui demande dans un message de respecter la Constitution en déclarant publiquement qu’il ne sera pas candidat pour un troisième mandat.
En République Démocratique du Congo la pression s’accentue sur le président Joseph Kabila, qui a passé aujourd’hui 365 jours au pouvoir après la fin de son mandat. L’opposition a appelé ses partisans à manifester une nouvelle fois mardi 19 décembre pour réclamer le départ du président sortant, en dépit de l’interdiction des rassemblements par le pouvoir.
« Cette marche a pour objectif d’exiger la tenue des élections d’ici à la fin de cette année conformément à l’accord de la Saint Sylvestre », a déclaré Augustin Kabuya, porte-parole de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti historique de l’opposition congolaise. Cet accord, obtenu in extremis par l’épiscopat congolais, prévoyait en effet que la transition se ferait avant la fin de l’année 2017. Or, la situation n’a pas avancé d’un pas depuis.
Dans ce contexte, l’Eglise catholique appelle une nouvelle fois à la responsabilité des différentes formations politiques. Elle a par ailleurs réitéré ses appels au président Joseph Kabila de déclarer explicitement qu’il ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle.
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