RDC : Félix Tshisekedi se rend à Lubumbashi dans un contexte très tendu

Le leader de la plateforme de l’opposition le « Rassemblement », Félix Tshisekedi Tshilombo, a visité le chef-lieu de la province du Haut-Katanga su fond de heurts entre les forces de l’ordre et ses partisans.
Félix Tshisekedi est arrivé hier à l’aéroport de la Loano, à Lubumbashi pour y donner un discours devant ses partisans dans la ville. Il a cependant été escorté par deux jeeps de la police jusqu’à la résidence du responsable local du « Rassemblement » les autorités urbaines ayant interdit toute manifestation publique « jusqu’à nouvel ordre » – Félix Tshisekedi doit en principe, passer trois jours dans la ville.
Des arrestations – au moins 28 – avaient été opérées la veille, au siège local de l’Union pour la démocratie et le progrès social (parti qu’il préside). Les arrestations ont continué jusqu’au 23 octobre ou les militants d’opposition ont été dispersés au moyen des gaz lacrymogènes par la police. Les futures actions entreprises par le ténor de l’opposition risquent de faire face à la même répression.
Réagissant à l’interdiction de ce rassemblement, M Tshisekedi a rappelé aux autorités « leurs obligations de garantir les libertés publiques et les droits civils et politiques à tous, conformément à la Constitution et aux engagements internationaux de la RDC ». Au terme de son séjour, il va regagner Kinshasa pour y rencontrer la représentante permanente des Etats-Unis aux Nations Unies, Nikki Haley.
Read also
- Les États-Unis entendent imposer des mesures de santé publique aux voyageurs de la RDC et de la Guinée
- La société aurifère Barrick Gold espère sortir prochainement 500 millions de dollars de la RDC, aidée par le gouvernement
- L’avocate congolaise des droits de l’homme Debora Kayembe devient la première rectrice noire de l’Université d’Édimbourg
- Des islamistes présumés tuent 10 personnes lors d’une attaque à la machette dans l’est de la République démocratique du Congo
- La France arrête l’ancien chef rebelle de la RDC pour son rôle dans des « crimes contre l’humanité »