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Les agents des régies financières, qui s’étaient engagés à mettre un terme au mouvement social qui agite le Gabon, menacent de reprendre la contestation, faute de réalisation des promesses fites par l’état. Au Gabon, le non-paiement de huit mois d’arriérés de primes et de bonus aux employés des régies financières avait provoqué un mouvement social en début de mois. Dans l’accord du 9 août, le gouvernement s’était engagé à verser un mois de bonus et une prime à chacun avant le 10 août, ainsi que le versement d’un autre bonus avant le 17 août. En retour, les agents ont suspendu leur grève. « Si dans cet intervalle de temps les primes ne sont pas payées, une autre assemblée sera convoquée et on va déclencher une grève générale illimitée », avait prévenu Wilfried Eris Essie Allas, le président de l’Intersyndicale des Douanes Impôts Trésor et hydrocarbures. Or, mes engagements du gouvernement n’ont toujours pas été tenus. « Il est clair que le gouvernement n’a pas tenu toutes ses promesses » indique Erisco Wilfried Ossialas Mvou, président de l’Union générale de la comptabilité publique et du trésor. Pour Régis Immongault, ministre de l’Economie, de la prospective et de la programmation du développement af ces arriérés seront payées grâce aux recettes exceptionnelles et pas en puisant dans le budget de l’Etat.

Les agents des régies financières, qui s’étaient engagés à mettre un terme au mouvement social qui agite le Gabon, menacent de reprendre la contestation, faute de réalisation des promesses fites par l’état.  Au Gabon, le non-paiement de huit mois d’arriérés de primes et de bonus aux employés des régies financières avait provoqué un mouvement social en début de mois. Dans l’accord du 9 août, le gouvernement s’était engagé à verser un mois de bonus et une prime à chacun avant le 10 août, ainsi que le versement d’un autre bonus avant le 17 août. En retour, les agents ont suspendu leur grève.  « Si dans cet intervalle de temps les primes ne sont pas payées, une autre assemblée sera convoquée et on va déclencher une grève générale illimitée », avait prévenu Wilfried Eris Essie Allas, le président de l’Intersyndicale des Douanes Impôts Trésor et hydrocarbures. Or, mes engagements du gouvernement n’ont toujours pas été tenus.   « Il est clair que le gouvernement n’a pas tenu toutes ses promesses » indique Erisco Wilfried Ossialas Mvou, président de l’Union générale de la comptabilité publique et du trésor. Pour Régis Immongault, ministre de l’Economie, de la prospective et de la programmation du développement af ces arriérés seront payées grâce aux recettes exceptionnelles et pas en puisant dans le budget de l’Etat.

Le Cameroun prépare un nouvel emprunt obligataire. Cette opération sera échelonnée sur cinq ans, et représentera un montant de de 130 milliards de F CFA.

 

Les prestataires de service d’investissement (PSI) agréés avaient jusqu’au 5 août pour déposer leurs offres en vue d’accompagner l’État dans l’organisation du cinquième emprunt obligataire de l’année. Parmi ceux qui ont postulé, on trouve le consortium composé de Société générale du Cameroun, Afriland First Bank Cameroun et Ecobank Development Corporation (EDC), la banque d’affaires du groupe bancaire panafricain.

 

L’emprunt à venir sera d’une maturité de cinq ans et son taux de rémunération sera arrêté lors des discussions entre l’arrangeur et l’État émetteur. Il concerne la somme de 130 milliards de F CFA, et survient au moment où le Cameroun vient de conclure une facilité élargie de crédit avec le FMI d’un montant de 415 milliards de F CFA sur trois ans. Il permettra au pays de se financer en dehors du circuit bancaire classique – dont les conditions de prêt ne sont pas avantageuses.

Publié le 15 août 2017 à 15 h 10 min par Rédaction

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