RDC : de nouvelles arrestations lors des manifestations anti-Kabila

Manifestants et policiers se sont affrontés lundi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, lors d’une mobilisation nationale anti-Kabila.
La première d’une série de mobilisations organisées dans plusieurs villes du pays contre le président Joseph Kabila en République démocratique du Congo s’est soldée lundi par l’interpellation de dizaines de manifestants et journalistes. « Près de 50 personnes ont été interpellé, mais nous ne savons pas où elles se trouvent, nous demandons leurs libérations immédiate » d’après Victor Tesongo, membre du mouvement congolais de jeunes indignés Lutte pour le changement (Lucha)
La Lucha avait appelé pourtant à « une marche pacifique » sur toute l’étendue de la RDC « pour dire non à la présidence à vie de M. Kabila et exiger les élections avant la fin de cette année ». Les observateurs s’accordent pour mettre en cause les force de l’ordre, clairement éployer pour casser ses mouvements. Amnesty International a vivement réagi lundi soir : « Toutes les personnes, y compris les journalistes, arrêtées dans le cadre de ces manifestations pacifiques doivent immédiatement et sans condition être libérées ».
Malgré le déploiement de policiers sur toutes les routes de la ville, la Lucha assure qu’elle a rempli son objectif alors que trois de ses militants et deux autres personnes sont parvenus au bureau de la Ceni pour déposer un mémorandum, avant d’être arrêtés.
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