Halte au trafic de bois rouge dans le Haut-Katanga

Moise Katumbi compte saisir l’Union africaine sur ce qu’il qualifie d’exploitation illégale du bois rouge dans le Haut-Katanga.
Après le bois de santal rouge et le poirier, c’est au tour d’une trentaine d’autres espèces tropicales, dont seize sont déjà menacées, de subir le trafic dans le miombo (savane boisée) du Haut-Katanga, en RDC. L’opposant congolais Moïse Katumbi s’est d’ailleurs ému de ces abus, qui volent sa région, et plus largement son pays. Katumbi s’est aussi dit « profondément préoccupé par la multiplication des cas d’exploitation illégale de bois rouge dans le Haut-Katanga ». Celui-ci a dit vouloir saisir l’UA « pour les interpeller et faire arrêter ces attaques contre l’environnement ».
Selon les informations de l’ONG écologiste Greenpeace, le gouvernement zambien a intercepté, en avril, 449 camions transportant du bois en provenance de RDC. C’est quelque 17 000 tonne de bois rouge qui seraient passées entre le mailles et auraient été exportées illégalement vers la Chine, via la Zambie, entre janvier et avril. Dans la région du Haut-Katangi seule, plus de 100 hectares de forêts sont coupés chaque jour sur la route Kasenga et Pweto. Une tragédie pour ces arbres qui mettent en moyenne quatre-vingt-dix ans pour atteindre leur maturité.
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