Gabon : plusieurs médias envahis par des hommes armés

Une enquête a été ouverte à Libreville après l’attaque de quatre médias par des commandos armés. Ils ont pris contrôle des ondes diffuser un message qui il donnait 72 heures au président Ali Bongo pour céder le pouvoir à l’opposant Jean Ping
La capitale gabonaise a été secouée par une série de raids ce vendredi, alors que plusieurs commandos d’hommes armés et cagoulés sont entrés de force dans quatre médias nationaux, dont TV+, Kanal 7 et autre Africa n°1, exigeant la diffusion d’un appel d’un opposant fixant un ultimatum au président Ali Bongo Ondimba, avant la venue mardi d’une mission de la Cour pénale internationale (CPI).
Face à ces « déclarations d’une extrême gravité », le procureur a décidé d’ « ouvrir immédiatement une enquête judiciaire ». Elle a d’ores et déjà établi que le responsable de ces attaques est l’opposant Roland Désiré Aba’a Minko, candidat malheureux à la présidentielle d’août 2016. Selon certaines informations non vérifiée, Monsieur Aba’a Minko aurait trouvé refuge à l’Union Européenne.
Le parti au pouvoir PDG, Démocratie nouvelle ou encore la coalition autour de Jean Ping ont tous condamné les attaques de médias.
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