RDC : Amnesty International s’insurge conte la censure de la presse

Amnesty International a appelé mardi les autorités congolaises à garantir et protéger les libertés de la presse et de l’information. Cela passe par un rétablissement « sans condition » de la radio française RFI, coupée depuis six mois à Kinshasa.
L’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International exhorte par ailleurs les autorités congolaises à « garantir et protéger les libertés de la presse et de l’information » : « Nous dénonçons ce musellement de la presse et la tendance à garder la population dans l’ignorance, en particulier dans le contexte de la crise politique et sécuritaire qui sévit actuellement en RDC. »
« Les professionnels des médias sont les yeux et les oreilles de la société. En RDC, ils sont régulièrement arrêtés arbitrairement, tabassés, humiliés, leur matériel saisi. Entre 2015 et 2017, Internet a été coupé et filtré dans le pays à au moins deux reprises, et le signal de deux des radios les plus écoutées brouillé ou interrompu », dénonce Evie Francq, chercheur sur la RDC à Amnesty International.
Elle vise tout particulièrement Radio France Internationale (RFI), dont le signal est coupé depuis le 4 novembre 2016, alors que devait se tenir une manifestation de l’opposition contre le président Joseph Kabila. Classée 154ème sur 180 pays par Reporters Sans Frontière, la République démocratique du Congo (RDC) recule de deux places en 2017.
Read also
- L’accord d’exportation d’or entre la RDC et les Émirats arabes unis suscite de “vives inquiétudes”
- L’ERG demande à la RDC la levée des restrictions contre ses activités
- Le projet congolais soutenu par Lukoil commencera la production de GNL en décembre
- Macron termine sa tournée en Afrique en souhaitant une réinitialisation équitable des liens
- BGFIBank RDC aux côtés de l’Etat pour lutter contre le financement du terrorisme