Crise anglophone au Cameroun : Paul Biya sous pression internationale

L’ONU a demandé à le pouvoir camerounais de relaxer les personnes poursuivies en justice après des violences survenues en marge de la grève d’enseignants et d’avocats. Ces derniers manifestaient dans le cadre de la crise identitaire de la communauté anglophone du pays.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall, était en visite à Yaoundé mercredi. Ce dernier a soutenu les mesures prises pour garantir la paix et la stabilité dans les régions de nord-ouest et sud-ouest du pays, tout en appelant au rétablissement d’internet. Pour lui, le gouvernement Camerounais devrait prendre toutes les mesures possibles pour le retour à la vie normale des deux régions en crise.
Cela fait plus de 80 jours que les deux parties du pays vivent en ralentit, sans internet. Cette crise vient d’un ras-le-bol exprimé par la communauté anglophone du pays, qi s’estime lésée et sous représentée. Ces derniers avaient également reçu le soutien du pape François qui avait souligné « l’importance de la cohésion nationale dans le respect des droits de l’homme et des minorités » à la fin du mois de mars, devant l’envenimement de la crise.
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