Jean Ping torpille le dialogue national d’Ali Bongo

Le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle gabonaise n’en démord pas : c’est lui le vrai vainqueur, et le dialogue national mis en place par son rival pour sortir le pays de la crise politique n’est qu’une « mascarade ».
L’opposant Jean Ping ne se contente pas de boycotter le dialogue politique organisé par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba. S’exprimant pour la première fois sur Radio France internationale (RFI), le 31 mars 2017, sur le processus de réconciliation, dénonçant « une bande de copains », voire « une bande de coquins » qui veut que lui et son camp viennent apporter leur caution à ce qu’il qualifie de « mascarade » et de « bal des vampires ».
Jean Ping a qualifié le régime de « pouvoir qui a tout confisqué, qui tue, qui pique, qui viole », avant de déplorer un dialogue qui se résumera à « un mois, (…) dans des hôtels pour danser, pour chanter, pour sabrer le champagne, pour prendre des décisions qui sont déjà connues d’avance ». Son camp reste soudé : les cinq candidats l’ayant soutenu sont encore avec lui. « Ils ont exprimé clairement qu’ils n’iront pas au dialogue », a-t-il rappelé.
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