Centrafrique : le chef rebelle Ali Ndarass contraint de quitter Bambari

La Minusca a réussi à chasser le seigneur de guerre Ali Ndarass e son fief de Bambari, au cœur de la Centrafirque, où il exerçait un pouvoir tyrannique depuis plusieurs années. Il était par ailleurs l’un des principaux éléements agitateurs dans la guerre de ex-Slelka.
Bonne nouvelle pour Bambari, où de violents affrontements opposent depuis début février des membres du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) de Noureddine Adam à ceux de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) – deux des factions issues de l’éclatement de la coalition Séléka. Face à cet reprise des hostilités à grande échelle, vendredi 17 février, la Mission des Nations unies (Minusca) avait par ailleurs annoncé « l’arrivée de forces additionnelles » pour « mieux protéger Bambari et ses habitants »
La Minusca a annoncé avoir obtenu le départ de Bambari d’Ali Ndarass, l’un des chefs rebelles de l’UPC, « à la suite des discussions menées par la Minusca » et de « pressions » de la communauté internationale. « Ali Ndarass a quitté la ville, mais nous maintenons la pression sur lui pour qu’il ne constitue pas un danger pour les populations civiles dans une autre région”, a ajouté Vladimir Monteiro, le porte-parole de la Mission onusienne. « La Minusca est en discussions avec l’UPC et la coalition dirigée par le FPRC, pour éviter la guerre et épargner aux populations civiles des souffrances inutiles » a-t-il développé.
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