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RDC : un gouvernement de transition mais toujours pas de Premier ministre

RDC : un gouvernement de transition mais toujours pas de Premier ministre

L’accord du 31 décembre 2016 entre majorité et opposition posait les bases de la sortie de crise politique en RDC. Si les parties ont depuis pu se mettre d’accord sur la structure d gouvernent de transition, la question de la nomination demeure irrésolue.

 

Le camp du président Joseph Kabila et celui de l’opposant historique Étienne Tshisekedi avancent dans leur conception du gouvernement de transition qui portera le pays vers un nouveau cycle d’élections. « La majorité et le pouvoir ont convenu que le gouvernement soit constitué de 46 membres » annonçait ainsi Steve Mbikayi, ministre du travail et de la prévoyance sociale. Cependant, la question épineuse du choix du prochain Premier ministre de RDC divise encore les deux camps.

 

L’accord du 31 décembre stipule « le gouvernement de la République est dirigé par le Premier ministre présenté par l’opposition politique ». Aussi, le Rassemblement des forces acquises au changement a déposé auprès de la Cenco (Conférence épiscopale nationale des évêques du Congo) sa proposition : Félix Tshisekedi, fils du leader de la principale coalition d’opposition. Un choix osé, considérant qu’Etienne Tshisekedi a déjà été désigné comme président du Conseil de suivi de la transition, organe chargé de veiller au respect des closes jusqu’aux élections prévues pour décembre 2017

 

Le clan Kabila avait demandé un candidat « diplomate, patriote et crédible ; compétent, d’une forte personnalité et rassembleur ; [ayant] une connaissance de grandes questions liées aux dossiers importants du pays et une expertise de gestion suffisante des affaires publiques ou équivalents, et intègre, de probité morale approuvée ». La majorité ne s’est pas encore prononcé directement sur la question, mais des réticences semblent apparaitre.

 

Jusqu’alors la majorité demandait au Rassemblement de présenter au moins cinq candidats pour laisser au président Joseph Kabila la liberté d’exercer son pouvoir discrétionnaire du choix. Il n’en est pas question, rétorque l’opposition, en invoquant le compromis de la Saint-Sylvestre, qui sera « la source de légitimité » du futur gouvernement pour Martin Fayulu, cadre du Rassemblement.

Publié le 17 janvier 2017 à 7 h 14 min par Rédaction

Commentaire

  1. Mes chers ,Amies, Freres et Soeurs, nous ne voulons plus de distractions qui peut nous encore du temps pour que les elections puissent d’abtudes sauter l’an 2017,merci beaucoup.

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