Nouveau round de négociations pour les accords en RDC

Alors qu’un accord de principe a été trouvé pour sortir de la crise politique en RDC, le détail de la gestion du pays pendant la période transitoire doit encore être détaillé. Dans ce second round de négociations, la majorité présidentielle pose de nouvelles conditions.
« Il faut respecter la Constitution de la République. Et la Constitution de la République, c’est notamment en l’espèce, c’est le moment de respecter les prérogatives du président de la République » prévient le camp Kabila à la réouverture des négociations sur l’accord signé sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale en République démocratique du Congo. « Il appartiendra au président de la République, exerçant son pouvoir discrétionnaire, je le répète, de pouvoir reconfirmer l’arrangement », estime Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité et président de l’Assemblée nationale.
SI l’accord a prévu le cadre de la transition, les modalités de désignation du Premier ministre, des membres du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSAP), la taille du gouvernement, le partage des rôles pendant la transition jusqu’à l’élection du successeur de M. Kabila doivent en effet encore être établis. Une partie de l’opposition a immédiatement protesté contre le risque ce court-circuitage du procédé par le président dans ses conditions. « Nul retard volontaire, nul subterfuge, nul blocage ne seront tolérés dans l’application de l’accord », a écrit dans un communiqué l’opposant en exil Moïse Katumbi.
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