La Centrafrique en quête de programme d’appui

Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Samir Jahjah a séjourné à Bangui du 28 octobre afin d’évaluer la situation du pays et son besoin en aides internationales. Cet examen sera suivi d’un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).
« L’équipe des services du FMI et les autorités centrafricaines ont eu des entretiens sur les développements économiques récents en République centrafricaine », d’après M. Jahjah. Or, le bilan n’est pas bon. La Centrafrique a vu ses prévisions de croissance subir un léger repli. Initialement « espérée à 5,2% en 2016 et 5,5% en 2017 », la croissance du PIB de la république centrafricaine se situe à 4,5 %. Elle figure parmi les pays les plus pauvres au monde. Les crises humanitaires y sont devenues la norme, avec plus de 453 271 réfugiés centrafricains et 430 901 déplacés internes.
L’accord FEC établi après cette évaluation est destiné à accompagner les initiatives économiques des pays pour établir la stabilité et la viabilité macroéconomiques. Fixé à 83,55 millions de DTS (Droits de tirage spéciaux), soit un peu plus de 41 milliards de francs CFA, le crédit envisagé par le FMI pourrait en effet considérablement aider Bangui à gérer les désagréments causés par la chute des prix du pétrole et la crise politique majeure que le pays a traversé. L’examen définitif du dossier par le Conseil d’administration du FMI est provisoirement prévu pour décembre 2016.
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