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Présidentielles au Gabon : la garde républicaine attaque le QG de Jean Ping

Présidentielles au Gabon : la garde républicaine attaque le QG de Jean Ping

Au lendemain de la réélection d’Ali Bongo au Gabon, le QG du principal opposant, Jean Ping, a été pris d’assaut par l’armée.

 

Au lendemain de l’annonce des résultats provisoires, donnant Ali Bongo Ondimba vainqueur et réinvesti pour un second septennat avec 49,80% des voix, le Gabon est en proie de vives tensions. Après un incendie qui a touché l’assemblée nationale et une nit émaillée par des heurts entre opposants et forces de l’ordre, dans la nuit de mercredi à jeudi, le QG de Jean Ping, candidat malheureux arrivé second lors de ce vote, a été pris d’assaut par les forces de sécurité.

 

« Ils ont attaqué vers 1 heure. C’est la garde républicaine. Ils ont bombardé par hélicoptères puis ils ont attaqué au sol. Il y a 19 blessés dont certains très graves », a déclaré Ping par téléphone, précisant qu’il n’était pas sur les lieux. Dans la matinée, ce dernier a annoncé que deux personnes au moins avait été tuées. « « Ce scénario se répète depuis cinquante ans. L’opposition gagne toujours les élections, mais n’accède jamais au pouvoir par les mêmes procédés, les mêmes procédés qui sont utilisés par un clan depuis cinquante ans et qui confisque le pouvoir », s’est-il indigné.

 

En face, le ton est tout autre : Alain-Claude Bilie-By-Nze, porte-parole du gouvernement gabonais assurait cette nuit que l’assaut du QG de Jean Ping visait « des criminels » qui ont incendié l’Assemblée nationale. « Des personnes armées qui ont incendié le siège de l’Assemblée nationale se sont repliées au QG de Jean Ping en même temps que des centaines de pilleurs et de casseurs (…) Il ne s’agit pas de manifestants politiques mais de criminels ».

Publié le 1 septembre 2016 à 9 h 53 min par Rédaction

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