Sous pression, l’Afrique centrale veut un accord avec l’UE

En proie à des difficultés économiques, les Etats d’Afrique centrale vont chercher de l’oxygène du côté de l’Union européenne. Ils visent un accord de partenariat économique (APE).
Dans le cadre du dernier sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Cemac) à Malabo en Guinée-Equatoriale, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a plaidé pour la signature d’un « accord de partenariat économique (APE) complet, juste et équilibré » avec l’UE.
Les négociations entre l’UE et la Cemac (Congo, Cameroun, Gabon, Tchad, Centrafrique, Guinée-Equatoriale) ont commencé en 2003. Après bien des méandres, le compte à rebours est effectivement lancé, puisque dès le 4 août prochain, l’un de ses pays, le Cameroun, connaîtra l’entrée en vigueur de l’Accord bilatéral Cameroun-Union européenne.
La croissance économique en Afrique centrale est morose, du fait notamment de la baisse des marchés des matières premières (pétrole, minerais, etc.). Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) attend dans les pays de la sous-région une croissance de +1,7% 2016, contre +2,5% en 2015, et +4,9% e 2014.