32 militaires tués dans une nouvelle attaque au Niger

Boko Haram a mené son attaque la plus meurtrière au Niger depuis le début du conflit. Trente-deux militaires pris par surprise dans leur base de Bosso le 4 juin ont été tués par les miliciens de la secte islamiste. Selon les autorités nigériennes une contre-attaque a été menée le lendemain sans qu’aucune autre précision n’ait été communiquée.
L’attaque a eu lieu au crépuscule au moment de la prière. Plusieurs centaines de combattants venus à bord de véhicules lourdement armés ont visé la base avancée de Bosso, une petite localité au Niger à quelques encablures de la frontière nigériane. Trente-deux militaires dont deux soldats nigérians ont été tués au cours de l’affrontement. Les pertes du côté djihadistes sont inconnues car les corps des miliciens fauchés auraient été embarqués avant une retraite stratégique.
Le lourd bilan de cette attaque serait notamment dû à la jeunesse et à la faible formation des unités qui ont été attaquées. Les forces armées et de défense nigériennes ont exprimé leur douleur face à la perte de soldats dont la mission est d’assurer la sécurité dans la région. Les autorités ont également déclaré qu’une contre-offensive a été menée dès le lendemain afin de punir et d’affaiblir les assaillants. Aucune information n’est toutefois disponible à propos de cette opération.