L’Union européenne appelle au dialogue

L’Union européenne a une nouvelle fois appelé toutes les forces politiques burundaises au dialogue dans un communiqué en date du 25 mai. Les Européens espèrent que les bons offices de l’ancien président tanzanien, Benjamin Mkapa, seront suivis après plus d’un an d’une cirse politique sanglante.
Les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition ont-il une chance d’aboutir ? Malheureusement, les espoirs sont minces car malgré les pressions exercées par l’Union européenne et le travail en vue d’un dialogue inclusif de la part de Benjamin Mkapa, les acteurs du conflit burundais sont encore loin de tous se parler autour d’une même et seule table. Le premier round des négociations qui s’est tenue dans la capitale tanzanienne a en effet surtout été marqué par l’absence d’une bonne partie de l’opposition.
Refusant de s’asseoir à la table des négociations alors que nombre de ses partisans sont portés disparus ou emprisonnés sans autre forme de procès. Une des conditions imposée par le pouvoir de ne pas à avoir à dialoguer avec certaines figures de l’opposition a fini de faire pencher la balance en faveur d’une politique de la chaise vide. L’Union européenne rappelle l’importance de la participation de tous, mais n’a semble-t-il pas trouvé les arguments nécessaires pour qu’un dialogue sérieux puisse enfin avoir lieu.
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