La kamikaze arrêtée n’est pas une lycéenne de Chibok

L’arrestation d’une jeune kamikaze le 26 mars dernier à Limani au Cameroun a laissé place à des rumeurs comme quoi elle faisait partie des trois cents lycéennes enlevées par Boko Haram il y a deux ans. Si l’identité de la jeune femme est encore un mystère, il semblerait qu’elle ne soit pas l’une des malheureuses lycéennes toujours entre les mains de la secte islamiste.
Chargée d’identifier la jeune kamikaze qui a été interpellée juste à temps, la fondation Murtala Muhammed, a fait savoir que la personne entre les mains de la justice ne compte pas parmi les 279 lycéennes kidnappées il y a deux ans à Chibok. Originaire de l’Etat du Borno, elle aurait été enlevée à Bama et s’apprêtait à faire exploser les 25 kilos d’explosifs qu’elle transportait.
Cette arrestation a été accompagnée d’une seconde qui concerne une femme de 35 ans et mère de plusieurs enfants. La multiplication des attentats suicides au Cameroun constitue une menace singulière pour le pays qui paie son action de plus en plus efficace contre Boko Haram. Les autorités se sont engagées dans une lutte acharnée contre la secte islamiste qui a recours aux kamikazes (généralement de jeunes femmes) pour instaurer la terreur parmi les populations.