Congo : une période post-élection mouvementée ?

Réélu au premier tour avec plus de 60 % des voix, Denis Sassou Nguesso entame un nouveau manda à la tête du Congo dans un climat relativement tendu. Quatre jours après l’élection, le coordonnateur national des comités de soutien du général Mokoko a été arrêté à son domicile par la police. L’opposition dénonce une politique répressive qui n’en serait qu’à ses débuts.
L’après-élection pourrait être plus animé que le scrutin en lui-même au Congo-Brazzaville. En effet, un des candidats malheureux, le général Mokoko, a vu son coordinateur national être arrêté par les forces de police. Interpellé à son domicile en présence de son épouse, Anatole Limongo Ngoka serait détenu à la DGST.
Cette nouvelle fait craindre à l’opposition – qui ne reconnaît pas le résultat du scrutin – un durcissement du régime et une répression systématique des opposants. La femme de M. Ngoka a déclaré qu’ « en ce moment, ils sont en train d’organiser une rafle contre les membres de l’opposition, ajoute la Congolaise. Mon mari était jusque-là directeur du comité de soutien du général Mokoko, qui a perdu les élections. Ils sont en train de s’organiser dans ce sens-là, d’arrêter tous ceux qui ne sont pas avec M. Sassou ».