Viols en Centrafrique : La Minusca promet des ”sanctions fortes”

Suite aux nouvelles allégations d’abus sexuels commis par les forces internationales dans le pays, Parfait Onanga-Anyanga, chef de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a prévenu mercredi que les Casques bleus qui seront reconnus responsables de viol seront sévèrement punis.
L’ONU a annoncé mardi avoir ouvert une enquête contre ses Casques bleus sur de nouvelles accusations d’abus sexuels en République centrafricaine (RCA). Les victimes présumées sont quatre fillettes, qui ont été interrogées par des enquêteurs de l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Les soldats concernés pourraient être du Maroc, du Gabon et d’Égypte.
« Nous sommes venus dans ce pays pour aider une population qui est déjà meurtrie. Il est absolument inacceptable qu’un seul, un seul soldat du maintien de la paix soit impliqué dans ces actes horribles », s’est indigné mercredi Parfait Onanga-Anyanga, lors d’un point presse à Bangui. « Dans le doute, nous prenons le parti des victimes », a-t-il ajouté, assurant que « les sanctions seront fortes dès que les responsabilités seront établies. »
Read also
- Des réfugiés centrafricains en retour d’exil depuis la République Démocratique du Congo
- L’ONU prolonge sa mission en République centrafricaine d’un an
- Les États-Unis imposent des sanctions au chef de milice centrafricaine
- République centrafricaine : toutes les parties prenantes doivent agir pour appliquer efficacement l’accord de paix
- Alfred « Rambo » Yekatom dans les mains de la CPI